1er jour en pays corsaire

7 mars 2008

Si vous voulez le son, pensez à le monter !

Un peu plus de cinq heures de route, entre les averses, parsemées de mini-embûches.
( Pourquoi les essuis-glaces font toujours un potin du diable, même sur les voitures neuves ? Pourquoi les chiottes des aires d'autoroutes sont toujours à la turque ? Pourquoi mon pull noir quasiment neuf a tout bouloché sur mon dossier de siège, et par la même occasion partout dans la voiture ? D'où pause nettoyage d'un quart d'heure...)
Petit hôtel sympa à 30 mètres du port de Cancale, ambiance très marine, bien que pas de bleu à l'horizon, original !

http://www.hotel-lavoilerie.com/fr/index.html

Fin de journée tempêtueuse, giboulesque, venteuse. Malgré cela, nous sommes courageusement sorties. De toutes façons, l'hôtel ne faisant pas restaurant, on n'avait pas vraiment le choix !
Les photos ne sont pas top, vite cadrées pour éviter les gouttes de pluie sur l'objectif...

Port de Cancale :

Entre Cancale et Saint-Malo :

Anse du Verger :

Anse Du Guesclin :

Après une rapide transformation ( eh oui, Schtroumpfette au pays de la mer, du vent et accessoirement de la pluie, ça devient vite Boucle d'Or, pour le coup, y'en a un qui aurait eu raison... ) petit tour à Saint-Malo, Schtroumpfette a cherché ses amis pirates et corsaires mais ne les a pas trouvés ! Surcouf a déserté, j'suis vexée.

De toutes façons, c'est pas grave, la Schtroumpfette n'arrive pas à se faire à Saint-Malo ( intra-muros s'entend ). C'est une ville que je n'arrive pas à cerner, et qui m'attire en même temps. Je la trouve lugubre, sinistre, austère. Les hautes maisons de pierres empêchent la lumière de descendre, c'est une ville sombre. Et puis, hormi quelques plaques commémoratives, aucune trace des corsaires qui lui ont pourtant valu le surnom de cité corsaire...

A la tombée de la nuit, les lampadaires et devantures s'allument, et créent du coup une ambiance un peu plus chaleureuse, plus "feutrée".

Bref, Saint-Malo c'est joli de nuit et de l'extérieur.
Et malgré une fouille sévère des passages secrets révélés par Surcouf lui-même au travers d'une correspondance assidue, nul trésor ne fut découvert...